• Clavim Cedo - Tome 1 : résumé :

       Prologue (Présentation des protagonistes et du sujet)

       Archiviste et paléographe, Saoshyant doit justifier auprès de Métatron et de son oncle sa présence dans un palais royal d’Hélodioon, planète tournant autour de Bellatrix. Il est en possession d’un secret relatif au passé, au présent et au futur de la race humaine. Sommé de s’expliquer, il débute un récit duquel surgit le nom de Lucifer et d’autres encore, évoquant au passage les agissements d’une puissance céleste aux pouvoirs inquiétants. Poussé dans ses derniers retranchements, il entreprend alors de relater la Légende d’Orion. Celle-ci raconte la vie mouvementée de Rigel, fils de Mithra, souverain d’un royaume en perdition.

       Le Royaume (Action. Découverte du monde)

       Présentation des planètes Orion (peuplée essentiellement d’agriculteurs et d’éleveurs) et Hélodioon ainsi que des royaumes qui y prospéraient avant l’arrivée de Lucifer et de son allié de circonstance, Ahra Mainyu. Les deux antagonistes cherchent à réduire à néant sur Orion toute opposition à leurs desseins. Accablé de chagrin, vilipendé par ses prétendus alliés, le jeune Prince assiste, lors de l’ultime bataille d’Assiah, à la mort de son père, à la trahison d’une partie de son armée et au renoncement des derniers chevaliers restés fidèles à leurs engagements. Il part sur les routes, organise dans le Bois d’Orion les prémices de la résistance et fait des rencontres (y compris familiales). Celle de Takan, korrigan rusé et opiniâtre, n’est pas fortuite.

       Le Fondement (Action. Découverte du monde. Pratique de la magie)

       Dans le royaume d’Orion, il est une « place » autour de laquelle sont disposées sept Cités, représentant chacune un pôle d’influence. En investissant les lieux, les hordes au service d’Ahra Mainyu ont permis aux humains enclins à collaborer avec elles (les « soumis » ou « perdus »), de perpétuer leurs vices en toute impunité en contrepartie d’un accord. Rigel et ses amis vont donc reconquérir les deux Cités septentrionales, éradiquant au passage l’intolérance et la prévarication, libérant femmes et enfants du joug de leurs bourreaux et permettant à la nature de retrouver sa beauté initiale.

       La Gloire (Action. Découverte du monde. Pratique de la magie)

       Rigel se dirige ensuite vers les deux Cités méridionales au sein desquelles il combat l’ostracisme, le racisme, la flagornerie, le mensonge et l’égoïsme avant d’ouvrir les yeux sur la rudesse de la condition humaine.


  • Clavim Cedo : le tome 1 est paru. La couverture :

     

     


  • Clavim Cedo : Les cycles de la vie :

    Ainsi ai-je procédé pour la construction de l’histoire …

    . Prologue Chapitre IV : Période du récit qui, ramenée à la durée d’une existence humaine, représenterait la jeunesse. Il s’agit ici d’une chronique objective et précise. Je n’ai emprunté à « l’Heroic-Fantasy » que des éléments superficiels (description des armes, des clés, des sorts …) Le temps du réc...it ne se prête pas à de grandes envolées lyriques. Je décris en séquence la logique humaine telle qu’elle sévit toujours quelque part sur un des cinq continents.
    . Chapitre V Chapitre VII : Âge adulte. J’ai parfois emprunté leurs idées aux auteurs confirmés. En contrepartie, j’ai toujours su où je voulais aller. Nous sommes en présence d’un conte. Univers onirique, alchimique, parfois mystique. Utilisation de symboles.
    . Chapitre VIII Épilogue : Maturité. Emprunt fréquent aux auteurs confirmés. Plan structuré. Il s’agit d’un apologue. Univers philosophique. Étude sociologique. Prise de position tranchée. Cette partie du récit pourra être considérée par certains comme sujette à polémiques.

    … à laquelle j’ai apporté « un certain souffle » :

    . Prologue : Il est fait obligation à l’être humain de vivre en communauté sur une planète perdue dans un univers incommensurable. Les principales questions existentielles qui se posent à lui sont les suivantes : qui suis-je ? Quel est mon Talent ? Qui est l’autre ? Quelles sont les finalités de la nature et du Cosmos ?
    . Tomes 1 et 2 : Je constate et j’analyse l’existant. Je réfléchis sur la portée de mon destin.
    . Tomes 3 et 4 : Je réfléchis sur la portée du destin du monde. Je « pèse au poids » mes décisions. J’agis.
    . Épilogue : Regard sur le monde : je fais un choix entre le regard horizontal, égocentrique, limité mais empreint de vaniteuses certitudes de l’être humain, et celui, vertical, objectif et omniscient provenant du Cosmos.

    Aussi, le tome I et les deux suivants…

    … sont destinés à attirer un public qui, d’emblée, n’aurait pas abordé la suite de la saga. Cependant, en les écrivant, je n’ai fait appel ni au cycle arthurien, ni à la légende de l'anneau forgé dans l'or du Rhin par le Nibelung Alberich, ni aux écrits de George Raymond Richard Martin ou à ceux de John Ronald Reuel Tolkien. Je me suis plutôt inspiré de l’œuvre de Chrétien de Troyes pour décrire l’exaltation du dépassement de soi. Car il était essentiel de traiter ce thème avant d’aborder la suite de l’histoire.

    Paraît enfin le tome IV !

    Il ne se contente pas de narrer des évènements étranges, des joutes amoureuses ou les imperfections voire les faiblesses du monde dans lequel évoluent les personnages. Il propose aussi de réfléchir sur la meilleure façon de procéder pour en édifier un autre, plus éclairé, mieux architecturé, empreint de noblesse d’âme et soucieux de justice, de droiture, de compassion et de liberté. Et voici, pour ce faire, qu’interviennent des auteurs aux noms illustres.

    Le piège est ainsi évité : mon travail n’est pas la énième resucée du Seigneur des Anneaux, du Trône de fer ou de Robin des bois. Il est autre. Il est à part. Il s’agit bien d’une œuvre originale et engagée, pouvant être qualifiée « d’épopée chevaleresque ».

  • Tome 1 - Voici la cité de Mébahel telle que je l'imagine :

      Une illustration


  • Une idée à retenir : dans mon ouvrage, la réflexion et l'action se rencontrent et s'équilibrent en permanence. Elles servent le récit, le stabilisent et l'unifient.

    1. La reflexion :

    Dans cet ouvrage, j'ai toujours invité le lecteur à ne pas s'extasier devant l'image. « Je suis ce qui a toujours été, ce qui est et ce qui sera, et mon voile, jamais aucun mortel ne l’a encore soulevé. » (Référence à la lame II du Tarot)

    Par exemple, comment imaginer l'Eden?

    L'Eden est une représentation de l'esprit. Paradis terrestre, on peut l'imaginer comme étant un lieu de délices ou mieux, un état de bonheur parfait. Pour lui donner une forme, je l'ai d'abord dessiné puis j'ai demandé l'aide de l'alchimie spéculative, des symboles et des signes.

    A partir du livre d'Alexander Roob (Le Musée Hermétique : Alchimie et Mystique - Taschen - 1996/7), j'ai eu accès à des informations essentielles : yantras hermétiques, représentation géométrique de la tétraktys pythagoricienne, recueil de thèses de "la tourbe des Philosophes", écrits de Michel Maier, de Robert Fludd et d'Aristote :

    Le récit, l’autre lecture :

    Chapitres I à IV : Une légende précise que la fossette (philtrum) présente à la base du nez correspond à la marque faite par le doigt de l’ange qui nous accompagne. Cette marque (liée à la notion de silence) nous rappelle que, durant toute notre existence, nous n’aurons plus accès à l’expérience acquise durant nos vies antérieures. A la naissance, il nous faut donc tout reprendre à zéro. La première partie de la vie d’un être humain est un long apprentissage plus ou moins douloureux, qu’il soit puissant ou misérable, éduqué ou fruste, philanthrope ou égotique, né en région arable ou désertique. Fortunés sont ceux qui parcourent un chemin dépourvu d’ornières. Le commun des mortels n’a pas cette chance. Pour la multitude, il faut se confronter quotidiennement aux affres de l’injustice, de la guerre, de la violence ordinaire, de l’obscurantisme, de la pauvreté, de l’exploitation de l’homme par l’homme, des aléas climatiques. Partons du principe que dans l’existence, rien n’est joué d’avance. Faisant fi du jeu social, de l’inaction des castes, du poids excessif des traditions, des groupes de pression, des préjugés et des fausses certitudes, l’être humain peut suivre son chemin jusqu’au jour où il aura dépassé ces pièges et ces pesanteurs. Ce jour-là, libre, exempt de cécité et de surdité, n’ayant jamais désespéré de l’âme humaine, il ne se retournera pas sur son passé. Par contre, il répondra à la question : quel est le sens de mon existence ? Il apprendra aussi que son destin individuel fait partie d’un tout.

    Chapitres V à VII : la lumière redonnée ne sera point don gratuit. « Redonnée » parce que l’on peut désormais parler de renaissance. L’initié doit trouver des outils pour œuvrer avec intelligence dans sa nouvelle existence. L’humilité et la curiosité étant deux de ses qualités, il découvrira qu’en la matière tout a été dit et écrit. Ne pouvant passer son temps à lire ou à réfléchir sur la meilleure façon d’agir, il cherchera les outils spéculatifs convenant à son caractère. Pour ce faire, il évitera toute pensée dogmatique. Dans ce conte, la pensée gnostique, le Code de la Chevalerie, une approche alchimique, la philosophie grecque et le contenu de certains textes sacrés moyen-orientaux ou orientaux ont servi de terreau au travail d’analyse sociétale effectué par le personnage principal, examen critique nécessitant une remise en cause urgente de la perception de son frère, de la nature et du Cosmos. Réfléchir est une chose ; agir, une seconde ; réussir dans son entreprise, une troisième. Son œuvre ne se situera pas dans un temps quotidien, mais bien dans des temps et espaces sacrés où se situent toute naissance et toute origine. Chemin faisant, l’initié se heurtera au fou qui rira puis au privilégié qui voudra sa perte ! Ceci précisé, il se méfiera des apparences.

    Chapitres VIII à X : notre homme a mûri et évolué dans le choix de ses expériences et celui de ses raisonnements. Il s’est forgé une conscience à portée universelle. Même si sa personnalité le dessert parfois, il relance toujours son talent pour construire le présent ou le futur et non pour les contraindre. Pour un être humain, le choix n’est point aisé ! Son guide reste la Voie Lactée dont il devine la présence envoûtante. Enrichi de mille expériences, images et aventures, dans le désir constant de libérer ses énergies positives, il réfléchit souvent sur les conséquences de ses actes, tous issus de la pratique conjointe de la sagesse, de la justice et de la compassion. Il bâtit sa vie, s’implique sans fléchir dans sa quête, tout en se détachant de la matière, du pouvoir et du faux savoir.

    Certes, il n’ose peut-être pas encore franchir le pont jeté entre son destin individuel et l’ordre universel, mais sa générosité l’éloigne peu à peu de l’ignorance et de l’indifférence. Il a choisi son camp !

    2. L'action : résumé :

                                     Bellatrix

    Résumé

    Un conflit violent éclate au sein du système planétaire gravitant autour de Bellatrix, géante bleue de la constellation d'Orion. Orion et Hélodioon, planètes jumelles, sont l'objet de toutes les convoitises.

    Accablé de chagrin, vilipendé par ses prétendus alliés, Rigel assiste à la mort de son père lors de la bataille d’Assiah, à la trahison d’une partie de son armée et au renoncement des derniers chevaliers restés fidèles à la Cause. Il se retrouve seul. Contraint par les événements, il part sur les routes. Durant le long périple qu'il devra parcourir, il sera appelé à traverser des territoires inconnus et parfois sauvages, à rencontrer des peuples étranges et souvent hostiles, à découvrir des paysages merveilleux et riants ou bien tourmentés et sinistres.

    La quête passionnée de la vérité et la volonté de libérer son royaume de la domination exclusive de ses adversaires, le conduiront sur les chemins de la gloire. Au terme d'un existence active, sa ténacité et sa droiture auront triomphé d'un destin contraire.

    Pour suivre le chemin initiatique parcouru par le jeune prince, il est souhaitable de consulter les cartes des royaumes d'Orion et d'Hélodioon :

    (Dans l'avenir, ces cartes seront mises à la disposition des lecteurs - Téléchargement gratuit [fichier/20 pages])

      Résumé

    Toutefois, souvenons-nous que le récit, l'intrigue et le sujet ne sont que trois arbres cachant une forêt. Dans ce conte, tout n'est que construction identitaire, symbolisme et analyse d'une problématique sociétale.