Clavim Cedo : Les cycles de la vie :
Ainsi ai-je procédé pour la construction de l’histoire …
. Prologue Chapitre IV : Période du récit qui, ramenée à la durée d’une existence humaine, représenterait la jeunesse. Il s’agit ici d’une chronique objective et précise. Je n’ai emprunté à « l’Heroic-Fantasy » que des éléments superficiels (description des armes, des clés, des sorts …) Le temps du réc...it ne se prête pas à de grandes envolées lyriques. Je décris en séquence la logique humaine telle qu’elle sévit toujours quelque part sur un des cinq continents.
. Chapitre V Chapitre VII : Âge adulte. J’ai parfois emprunté leurs idées aux auteurs confirmés. En contrepartie, j’ai toujours su où je voulais aller. Nous sommes en présence d’un conte. Univers onirique, alchimique, parfois mystique. Utilisation de symboles.
. Chapitre VIII Épilogue : Maturité. Emprunt fréquent aux auteurs confirmés. Plan structuré. Il s’agit d’un apologue. Univers philosophique. Étude sociologique. Prise de position tranchée. Cette partie du récit pourra être considérée par certains comme sujette à polémiques.
… à laquelle j’ai apporté « un certain souffle » :
. Prologue : Il est fait obligation à l’être humain de vivre en communauté sur une planète perdue dans un univers incommensurable. Les principales questions existentielles qui se posent à lui sont les suivantes : qui suis-je ? Quel est mon Talent ? Qui est l’autre ? Quelles sont les finalités de la nature et du Cosmos ?
. Tomes 1 et 2 : Je constate et j’analyse l’existant. Je réfléchis sur la portée de mon destin.
. Tomes 3 et 4 : Je réfléchis sur la portée du destin du monde. Je « pèse au poids » mes décisions. J’agis.
. Épilogue : Regard sur le monde : je fais un choix entre le regard horizontal, égocentrique, limité mais empreint de vaniteuses certitudes de l’être humain, et celui, vertical, objectif et omniscient provenant du Cosmos.
Aussi, le tome I et les deux suivants…
… sont destinés à attirer un public qui, d’emblée, n’aurait pas abordé la suite de la saga. Cependant, en les écrivant, je n’ai fait appel ni au cycle arthurien, ni à la légende de l'anneau forgé dans l'or du Rhin par le Nibelung Alberich, ni aux écrits de George Raymond Richard Martin ou à ceux de John Ronald Reuel Tolkien. Je me suis plutôt inspiré de l’œuvre de Chrétien de Troyes pour décrire l’exaltation du dépassement de soi. Car il était essentiel de traiter ce thème avant d’aborder la suite de l’histoire.
Paraît enfin le tome IV !
Il ne se contente pas de narrer des évènements étranges, des joutes amoureuses ou les imperfections voire les faiblesses du monde dans lequel évoluent les personnages. Il propose aussi de réfléchir sur la meilleure façon de procéder pour en édifier un autre, plus éclairé, mieux architecturé, empreint de noblesse d’âme et soucieux de justice, de droiture, de compassion et de liberté. Et voici, pour ce faire, qu’interviennent des auteurs aux noms illustres.
Le piège est ainsi évité : mon travail n’est pas la énième resucée du Seigneur des Anneaux, du Trône de fer ou de Robin des bois. Il est autre. Il est à part. Il s’agit bien d’une œuvre originale et engagée, pouvant être qualifiée « d’épopée chevaleresque ».